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Болен Дойчин и Чер арапин

Marko le Roi était malade gravement. Il avait une sœur. Cette sœur, un méchant homme la demandait pour femme. Or, comme le Roi était étendu sur son lit, sa sœur pleurait penchée sur lui, et les larmes tombaient sur la joue de Marko. Et il dit: "Allons, allons; je ne suis pas encore mort, la maison a une gouttière". La sœur répliqua: "Ce n'est pas l'eau d'une gouttière, d'une gouttière de ta maison, ce sont mes larmes qui tombent sur ta joue. Et pourquoi? demanda-t-il. Parce qu'un homme veut me prendre par force, et malgré ma volonté." Marko le Roi dit alors: "Prends mon cheval, et va trouver le maréchal, pour qu'il le ferre". La sœur prit le cheval et alla trouver le maréchal: "Tiens, lui dit-elle, ferre ce cheval. Bon, dit le forjeron, je le ferre si je t'ai pour femme". Et la jeune fille reprit le cheval sans qu'il fut ferré. Elle vint toute en larmes au chevet de son frère. Et le frère lui dit: "Prends mon sabre, et va le faire aiguiser à celui qui aiguise les sabres". Elle prit le sabre et alla le faire aiguiser. Celui qui aiguisait les sabres lui dit: "Bon, je te l'aiguise, si je te prends pour femme". Elle remporta le sabre sans qu'il fut aiguisé. Elle retourna toute en larmes jusqu'à son frère, et lui conta ce qui était arrivé. Le frère lui dit: "Prends un rouleau de toile pour envelopper mon corps". Et elle lui enveloppa tout le corps. Alors il enfourcha son cheval, prit son sabre en main, s'en fut trouver celui qui aiguise les sabres, et lui dit: "Donne-moi ta main gauche". L'homme la tendit, et il lui coupa la main droite: "C'est cette main qui n'a pas voulu aiguiser mon sabre". Puis il vint chez le forgeron et lui coupa, à lui aussi, la main droite, parce qu'elle n'avait pas voulu ferrer son cheval. Enfin il alla tuer celui qui voulait par force prendre sa sœur pour femme. Et, lorsqu'il eut achevé tout cela, il revint à la maison: sa soeur détacha la toile de son corps et il mourut, ses os tombèrent d'eux-mêmes.

***

Крали Марко лежи болен на постеля, сестра му плаче над него, а той смята, че къщата е прокапала... Сестрата обяснява, че не капе къщата - това са сълзите й, защото някакъв човек иска да я вземе за жена против волята й ("со зор"). Марко я изпраща да подкове коня му при налбантин, но той приема, само ако сестрата стане негова невяста, и тя връща коня некован. Същото се повтаря и при точиларя ("той, що точи сабье")... Марко я изпраща да вземе един "вилар" (<гр. 'руло, топ') платно да му завие "трупа". Пристегнат от плата, той взема сабята си, яхва коня, после отива при точиларя и налбантина, на които отрязва по една ръка (съответно лявата на точиларя, и дясната на налбантина), след което убива и онзи, който поискал "со зор" да направи сестра му своя невяста. Като се завърнал в дома си, Марко разпасва платното, костите му се изронили и той умира...

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© Електронно издателство LiterNet, 23.09.2009
Български фолклорни мотиви. Т. II. Балади. Съст. Тодор Моллов. Варна: LiterNet, 2006-2011
Български фолклорни мотиви. Т. ІII. Юнашки песни. Съст. Тодор Моллов. Варна: LiterNet, 2009-2011